Norma au bord de la rupture

💥 Norma au bord de la rupture
(quand la qualité n’a plus rien de qualitatif)

La dernière revue de direction a laissé Norma vidée.
132 slides.
257 indicateurs.
Des tableaux verts, des hochements de tête… mais aucun sens.


Depuis, Norma ne voit plus son labo comme avant.
Elle lève les yeux des graphiques et regarde autour d’elle.
Dans son labo, Norma voit tout.

Les biologistes qui passent leurs soirées à “faire de la qualité”… sans jamais avoir été formés autrement que “sur le tas”.
Les techniciens qui rédigent des procédures copier-coller, parce que “il faut bien montrer quelque chose à l’audit”.
Et les patients, eux, qui disparaissent du tableau.


À chaque fusion, les promesses se ressemblent : “plus de moyens, plus d’harmonisation”.
En réalité, les budgets se réduisent.
Les accompagnements deviennent un luxe.
Et toute remise en question est diluée dans la taille du groupe.

Alors on fait semblant.
On multiplie les indicateurs.
On consomme les CQI “pour être sûrs”.
On coche, on archive, on reporte.
On donne le change au Cofrac.

Alors oui, tout est “conforme”.
Les tableaux sont verts.
Les procédures sont signées.
Les audits sont validés.

Mais Norma voit ce que les indicateurs ne diront jamais :
Un collègue qui craque en silence dans le vestiaire.
Une technicienne brillante qui parle de partir, écœurée.
Un biologiste vidé qui signe des documents les yeux fermés.

Les burn-out, eux, ne se cochent pas dans une grille Excel.
Ils s’installent doucement, jusqu’au jour où la chaise est vide.


Et les pertes économiques ?
Ce ne sont pas que des chiffres :
c’est un budget réactifs dilapidé,
des heures gaspillées à recopier des données,
et surtout… des talents qui se découragent, jusqu’à quitter le navire.

Finalement,

Une accréditation sans accompagnement, c’est comme une forteresse sans fondations :
ça impressionne de loin, mais à l’intérieur, tout s’écroule
.

👉 Avec Isomère, c’est exactement ce que j’aide à éviter :
– redonner du sens là où la qualité est devenue un fardeau,
– alléger sans compromettre la sécurité,
– et réapprendre à manager pour prévenir la casse humaine autant qu’économique.


Parce que la conformité, sans le bon sens, n’a jamais sauvé personne.

« À quel moment la qualité a-t-elle cessé de rimer avec bon sens ? »