Norma anime sa première revue de direction.
(Dans son propre laboratoire, cette fois.)

📊 Norma anime sa première revue de direction.
(Dans son propre laboratoire, cette fois.)
De l’autre côté de la barrière, Norma n’est plus Evaluatrice COFRAC.
Elle est biologiste. Responsable. Actrice de la qualité.
Aujourd’hui, c’est elle qui tient les rênes de la revue de direction.
La salle est pleine.
Les slides défilent.
257 indicateurs soigneusement alignés.
Des graphiques verts, jaunes, rouges.
Un PowerPoint de 132 pages.
Norma lit. Norma commente.
Tout le monde hoche la tête.
Mais aucune question.
Pas un technicien n’ose lever la main.
Pas un biologiste ne sait vraiment à quoi servent ces courbes.
À la pause, elle surprend des chuchotements :
— “Tu comprends ce qu’il raconte, l’indicateur 14-B ?”
— “Non… mais il est vert, alors c’est bon.”
Norma esquisse un sourire. Un peu crispé.
Elle revoit son propre audit, quelques mois plus tôt.
Les félicitations pour la “rigueur documentaire” et la “structuration des indicateurs”.
Et là, elle comprend.
Elle a nourri le monstre.
Ce PowerPoint interminable.
Ce défilé de chiffres inutiles.
Cette revue de direction sans respiration.
C’est elle qui l’a construit.
Pièce par pièce.
En validant ce qu’elle croyait être “la qualité”.
⚖️ Morale satirique :
Une revue de direction saturée d’indicateurs, c’est comme une anesthésie collective : tout le monde ferme les yeux… et personne ne sent plus rien.
👉 C’est exactement le genre d’aberrations que j’aide les laboratoires à dépasser avec Isomère.
Pas de surqualité, pas d’usine à gaz, mais une qualité utile et adaptée.
Et pour prolonger cette réflexion au quotidien, je partage aussi ces clés dans ma newsletter « Le Point de bascule »
Sans jargon.
Sans 257 indicateurs.
Mais avec du bon sens et des leviers pratiques.
« À quel moment la qualité a-t-elle cessé de rimer avec bon sens ? »